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II.La reconnaissance

 

   

A) Une distinction

      entre colonies...

En premier lieu, c'est donc sur le système de fermeture coloniale que nous nous sommes basées pour émettre l'hypothèse d'une reconnaissance chez les fourmis:

.Nous avons donc étudié la fermeture coloniale, afin de déterminer si les fourmis sont capables de s'identifier entre colonie ou individus d'une même espèce, puis nous nous sommes interessées à la façon dont cette interaction à lieu.

Cette distinction entre colonie existe-t-elle bien ?

Experience n°1:

 

Pour prouver que cette distinction entre colonie existe, il suffit d’une petite observation au cœur de notre fourmilière : l’ambiance y est en général pacifique.

 

Nous y avons donc introduit une fourmi étrangère à la colonie.

 

Déroulement prévu:

On suppose que la fourmi sera identifiée comme étrangère à la colonie, cette distinction sera visible par le rejet de l'intruse.

 

Déroulement effectif:

Lorsque l’on introduit une fourmi appartenant à une colonie différente, on constate l’agressivité immédiate des membres de la colonie envers l’intruse. Elle est aussitôt attaquée, et, n’est pas épargnée dans la plupart des cas…

 

Ainsi, il existe bien une distinction possible entre colonie, puisque une intruse à la fourmilière sera automatiquement identifiée comme telle, puis rejetée.

" Dès qu'il est à porté d'antennes, la concierge repère son absence de phéromones  passeports.

Elle recule pour mieux boucher l'orifice puis elle lâche les phéromones d'alertes"

Les fourmis,

Bernard Werber

Nous avons ainsi conclu que la fermeture coloniale se base effectivement sur un système de reconnaissance propre à chaque fourmilière, même si tous les membres de celle-ci ne sont pas génétiquement semblables, en fonction de si la fourmi est reine, prince, princesse ou ouvrière.

De quelle façon les fourmis parviennent-elles à se reconnaitre ?

Experience n°2:

 

Afin de déterminer de quelle façon les fourmis se reconnaissent entre elles, nous avons procédé à une observation à la loupe binoculaire :

 

La rencontre de deux fourmis, des ouvrières, appartenant à la même colonie.

 

Déroulement prévu:

On suppose observer un échange particulier entre les deux fourmis: contact, frottement...

 

Déroulement effectif:

Toutes deux placées dans la même boîte de Pétri, les fourmis se sont tout d’abord promenées de long en large sans se rencontrer. Puis, elles se sont approchées l’une de l’autre : pendant un bref moment, nous avons pu observer le balai de leurs antennes respectives sur la cuticule, puis, ayant conclu qu’elles appartenaient toutes deux à la même fourmilière, elles se sont à nouveau éloignées l’une de l’autre. Parfois, l’une d’elles s’immobilisait et se nettoyait les antennes, à l’aide de ses premières paires de pattes.

 

Ainsi, nous sommes arrivées à la conclusion suivante, le balai des antennes sur la cuticule indique que les fourmis se servent de leurs antennes afin de déterminer l’appartenance de l’autre fourmi à la colonie, et que cette appartenance semble se trouver sur la cuticule.

Ainsi, les fourmis peuvent se distinguer entres colonies, ce qui leur permet de rejeter les intruses. Pour s'identifier, une fourmi touche avec ses antennes la cuticule d'une autre fourmi:

C'est donc sur la cuticule que l'élément de reconnaissance semble se trouver !

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