I.Nos fourmis
B) La vie de la
fourmilière
Trouver un habitat viable avant l’arrivée de nos fourmis fut une véritable aventure : nous avions en effet choisi de construire nous même leur fourmilière. Pour cela nous nous sommes inspirées de ce qu’il était possible de trouver dans le commerce, des astuces étaient également données sur les sites spécialisés.
Malgré toutes les informations dont nous disposions, cette expérience de construction fut un véritable périple …
Qu'est ce qu'une fourmilière ?
Si la cité peut paraître comme un simple dôme de terre, c’est en fait une ville souterraine extrêmement organisée parcourue de galeries multiples reliant des chambres. Celles-ci sont repartis en fonction des conditions de température et d’humidité du milieu. En effet, ces deux facteurs influencent grandement les fourmis puisque lors des basses températures, l'activité de la fourmilière est extrêmement ralentie.
Une fourmilière s’enfonce jusqu’à environ 30à 40 centimètres et les matériaux nécessaires à la construction du dôme sont des brindilles et des petites branches.
Une fourmilière mère est parfois entourée de plusieurs cités filles: ainsi, une colonie peut s'étendre sur plusieurs mètres !
La construction est donc le cœur de la colonie, où ont lieu toutes les interactions, où se concentre tout le pouvoir par la présence de la reine.
La construction de la fourmilière
L’ensemble de la construction fut un échec.
En effet, il fut facile de creuser les galeries dans le polystyrène, cependant nous avions mal jugé la taille des fourmis par rapport à celle de la fourmilière ! En plus de se glisser entre les grains de polystyrène, les galeries et la fourmilière elle-même était bien trop grosse, de plus, elles déménagèrent rapidement des galeries pour s’installer dans la terre, où elles devenaient invisible du fait de leur couleur noire… Il fallu donc effectuer un sauvetage d’urgence pour les récupérer, elles et leurs larves.
Nous avons choisi une boite en plastique (24x14cm).
Experience n°1:
Il devint évident que le polystyrène n’était pas le matériau idéal, que la fourmilière devait être de proportions réduites, et qu’il ne fallait surtout pas mettre de terre.
C’est avec ces nouvelles informations que nous avons commencé la construction de notre seconde (et heureusement dernière) fourmilière.
L’étape finale fut de mettre le bloc dans la boîte de Ferrero, étape qui fut un succès !
Experience n°1bis:
L'installation de la fourmilière,
ou le periple d'un déménagement...
Ce fut donc Mme Sentex qui reçut les fourmis, par colis. Durant le voyage, elles étaient installées dans un tube à essai en guise de fourmilière. Le colis comprenait également, en plus de la colonie comptant la reine et une vingtaine d’ouvrières, une fiche de soin et un tuyau de liaison visant à faciliter le déménagement des fourmis.
A l’ouverture du tube à essai, fut mis en place le tube de liaison, par lequel étaient sensées passer les fourmis. Le tube fut installé dans la fourmilière, verticalement, l’ouverture dans les galeries.
Elles devinrent vite invisibles et il fallu une opération d’urgence pour toutes les récupérer, ainsi que les larves, avant qu’elles ne disparaissent sous terre. Alors, elles regagnèrent le tube à essai.
A l’ouverture du tube à essai, fut mis en place le tube de liaison, par lequel étaient sensées passer les fourmis. Le tube fut installé dans la fourmilière, verticalement, l’ouverture dans les galeries.
Déménagement n°1:
Le 1er déménagement fut effectué dans la fourmilière n°1, dont nous ignorions alors les défauts.
Du fait de la réduction des dimensions de la nouvelle fourmilière, il fut impossible de mettre naturellement le tube dans la fourmilière puis d’attendre que les fourmis s’installent... Nous avons donc «agrandit » la fourmilière, en laissant dépasser le tube, puis en fermant hermétiquement le tout à l’aide de papier sulfurisé.
Les galeries plongées dans l’obscurité, et la surface chauffée et éclairée par une lampe, nous espérions le déménagement rapide des fourmis…qui n’arriva pas. En effet, les fourmis, se plaisant dans le tube, n’avait à priori pas l’attention d’en déménager.
Plusieurs jours plus tard, elles s’étaient définitivement installées dans une des chambres et en avaient cloisonné l’entrée avec un peu de terre.
Du fait de la réduction des dimensions de la nouvelle fourmilière, il fut impossible de mettre naturellement le tube dans la fourmilière puis d’attendre que les fourmis s’installent... Nous avons donc «agrandit » la fourmilière, en laissant dépasser le tube, puis en fermant hermétiquement le tout à l’aide de papier sulfurisé.
Déménagement n°2:
Le second déménagement ne fut pas plus simple, mais bien plus réussi.